Blonde, Don’t Worry Darling, ces films, parmis les plus attendus de la rentrée provoquent la controverse… à quel point cette mauvaise pub impacte-t-elle l’image des films ? C’est ce que l’on va tenter de décrypter.

Les films connaissent tous plus ou moins leurs lots de controverses. Bien que les productions fassent de leur mieux pour tenter d’étouffer les scandales, certains font parler…

Image issue de l’une des affiches du film Don’t Worry Darling

Que vous suiviez de près ou de loin l’actualité du cinéma, je suis certaine que vous avez entendu parler du film Don’t worry Darling d’Olivia Wilde ces derniers mois. Cependant vous avez sûrement dû voir passer plus de gros titres sur ses controverses que sur son scénario. En effet, depuis l’annonce du tournage, les rumeurs n’ont pas cessé de se multiplier. Tout a commencé avec le changement de l’acteur principal Shia Labeouf pour causes de tensions avec sa co-star, Florence Pugh. Des rumeurs d’animosité entre la réalisatrice et Pugh ont alors commencé à circuler et n’ont pas cessé de s’amplifier, en témoigne l’absence de l’actrice de la promotion du film, notamment lors de la séance presse organisée durant le Venice film festival. Les rumeurs se sont d’ailleurs amplifiées lors de l’événement avec la présumée séparation entre la réalisatrice et l’acteur principal du film Harry Styles ainsi que de présumés tensions entre celui-ci et son collègue Chris Pine

Hormis un communiqué de l’équipe de production et certaines rumeurs démentis lors d’interviews, rien d’efficace ou de convaincant n’a été mis en place en termes de relations publiques pour redorer l’image du film. Il aurait été plus marquant que les membres du casting aient l’air en bon terme lors de leurs apparitions publiques et qu’ils posent ensemble sur leurs réseaux sociaux en ayant l’air spontanés.

Malgré les scandales et des critiques mitigées, Olivia Wilde a obtenu le meilleur démarrage du box-office français et son film a obtenu la première place au box office américain la semaine de sa sortie avec 19,2 millions de dollars. 

Affiche officielle du film


        Dans un autre registre, l’un des films les plus attendus de la rentrée, Blonde, une adaptation du roman éponyme, aux faux airs de biopic sur la vie de Marilyn Monroe, a fait scandale après sa mise en ligne sur la plateforme Netflix.

Affiche officielle du film

Malgré une semaine dans le Top 10 Netflix, les critiques mitigées ainsi que plusieurs scènes ayant provoqué la polémique ont fait diminuer l’engouement pour l’œuvre d’Andrew Dominik. Les critiques ont commencé à l’annonce du choix de l’actrice Ana De Armas, jugée trop mince pour incarner la pulpeuse Marilyn. Ensuite, l’angle pris par la réalisation, jugé fétichiste voir misogyne, contenant de nombreuses scènes érotiques, parfois violentes, dérangent. Pour le planning familial américain, très critique envers le film qui semble adopter un point de vue anti-avortement et culpabilisant, cela passe mal surtout au vu du contexte compliqué lié à l’avortement aux États-Unis.

Image de Ana de Armas sur le tournage de Blonde – photo trouvée sur le site de VOGUE

Le réalisateur a réfuté ces accusations lors d’une interview, affirmant qu’il faut prendre en compte le contexte de l’époque pour comprendre l’interprétation de la réalisation, et qu’il ne s’agit pas d’un biopic fidèle à la réalité. Ce qui a sûrement amélioré l’image du film, c’est l’intervention de l’autrice du roman Blonde, Joyce Carol Oates, sur son compte Twitter. Appelée à donner son opinion sur la réalisation, celle-ci a affirmé qu’il s’agissait, d’un “film féministe dans son interpétation” et qu’il « s’inscrivait parfaitement dans l’ère #MeToo ». Toujours selon elle, Blonde est en réalité une œuvre “exposant la cruauté masculine, la prédation sexuelle à Hollywood et le dénigrement de Marilyn Monroe en tant que victime”. Stratégie réfléchie ou non, ces déclarations semblent avoir donné plus de crédibilité au film.

Image du tournage de Blonde trouvée sur le site de Netflix

Au vu des bonnes audiences qu’ont réalisées ces œuvres, il semblerait qu’une mauvaise publicité reste finalement une manière de faire se connaître, ces controverses pouvant pourtant porter préjudice à leurs films semblent au contraire intriguer et attirer l’attention, amenant de nouveaux spectateurs, curieux. 

Sources : 

https://www.npr.org/2022/09/07/1121257918/harry-styles-chris-pine-florence-pugh-dont-worry-darling

https://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18714583.html

https://www.boxofficemojo.com/title/tt10731256/

https://www.ouest-france.fr/medias/netflix/blonde-une-propagande-anti-avortement-cachee-dans-le-film-sur-la-vie-de-marylin-monroe-71b3dd28-43ed-11ed-aa35-4909014ec4b2

https://leclaireur.fnac.com/article/136702-blonde-retour-sur-les-controverses-autour-du-film-dandrew-dominik/

https://www.vanityfair.fr/ecrans/article/lequipe-de-dont-worry-darling-publie-un-communique-pour-dementir-les-rumeurs-de-tensions-sur-le-tournage

One thought on “Les films les plus attendus de la rentrée provoquent la controverse”

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.